Le site d'Hugo Nhart

Poêsies


Parts de rêves
P.S. La jeune femme qui pose sur la couverture est Alexandra « Lemick », la même que l'on retrouve dans mes deux derniers thrillers. Il s'agit bien pour « Lemick », d'un pseudonyme.

Galvaudée, pour ne pas dire bafouée, la poésie semble être à l'image des valeurs présentes: réservée à une minorité!
La poésie est pourtant un des moyens le plus beau pour expliquer ce que l'on ressent. En outre, cela permet de manier la langue  d'une façon qui peut faire rêver alors qu'elle ne semble plus réservée qu'à faire circuler le mensonge ou la haine.
Il n'existe plus aujourd'hui en littérature de groupe ou d'école dominants. Le temps des grands néologismes fédérateurs, tel le romantisme, le symbolisme ou le surréalisme paraît bien terminé.
L' heure des doctrines, des systèmes et des idéologies est passée, semble-t- il, même si l'esprit de chapelle n'a, quant à lui, pas disparu.
A l'heure où l'écriture semble de plus en plus galvaudée, où la richesse de la langue française reste une exception, où le langage SMS devient un refuge pour les analphabètes, l'auteur a décidé que la poésie ne serait plus l'enfant pauvre de la littérature. Au fil des strophes, il redonne' la couleur, la rythmique et la richesse à cette forme d'écriture et vous entraîne dans ses «Parts de Rêves». Enfant, j'adorais lire le Grand Larousse Illustré. Cela laisse des traces !

Nota Bene

Chaque poème a fait l'objet d'un dépôt légal et reste l'entière propriété de l'auteur Hugo Nhart.
Afin de vous donner une idée, je vous offre, « Aux infirmières » un des textes qui compose cet ouvrage et dans lequel j'ai mis tout le respect que nous devons tous, sans exception, à ces infirmières et infirmiers qui, parfois aux dépens de leur propre sécurité, tentent avec foi et amour de redonner l'envie de vivre à ceux dont le corps, miné par la maladie, refuse le combat.

Si vous désirez lire ces poésies dans l'intégralité adressez moi un émail à : h.nhart@laposte.net


A nos infirmières

Ce sourire parfois qui vient fleurir leurs lèvres
Est un peu de la paix qui revient dans nos veines.
C'est cette eau de la vie dont elles sont fontaines
Les faisant de l'espoir devenir les orfèvres.

Il leur faut de l'amour, que dis-je, du courage
Pour oser voir la mort venir à chaque instant
Profitant du sommeil pour créer le naufrage
De ce corps qui désire voir encor' le printemps.

On crie souvent après, sans bien savoir pourquoi.
On critique leurs gestes pour calmer notre effroi,
Sachant que, si Morphée fait acte de présence
C'est souvent une fuite devant une prescience.

Elles donnent aussi par leurs soins quotidiens
La présence puissante qui fait qu'on redevient
A travers la souffrance ou bien la crainte immonde,
Un peu de cet enfant qui sommeille en chaque homme.

Elles deviennent aussi les seules confidentes
Des secrets, des travers, des craintes qui nous hantent,
Se trouvant par cela, souvent à notre écoute
Pour éviter ainsi que la peur nous déroute.

Parfois, quand apparaît cet horizon si sombre
Qui verra de la terre le trou de cette tombe,
Sans qu'elles ne l'avouent leur coeur se serrera,
Refusant, en pensée, cet ultime combat.

Soyons donc toujours humbles sur ces lits d'hôpitaux
Qui voient souvent des êtres partir un peu trop tôt.
Restons hommes et femmes, nullement des envieux
Et ouvrons la fenêtre pour voir de nouveaux cieux.

Hugo Nhart